LE CREDO

(Gilles Brocard)

2e séquence :  sur Dieu le Père créateur

« Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre »

 

Comme je vous l’ai dit dans l’introduction le mois dernier, le credo a besoin d’être réinterprété à chaque époque et à chaque génération, en redisant avec des mots d’aujourd’hui le sens profond de ces affirmations qui ont plus de 1700 ans. En fait, c’est comme pour la Parole de Dieu : il s’agit, pour ne pas tordre le texte, de la remettre dans son contexte et de la faire résonner à nos oreilles contemporaines avec des mots d’aujourd’hui en gardant les yeux fixés sur Jésus. C’est ce que je vais tenter de faire, mais cela ne doit pas vous interdire de le faire à votre tour, au contraire, si ce travail peut vous permettre de penser par vous-même, j’en serai vraiment heureux, même et surtout si vous pensez autrement que moi. Car la vérité, personne ne la détient, c’est ensemble que nous essayons de l’approcher. Ceci dit, entrons maintenant dans le vif (le vivant) du sujet. Et ça commence fort : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant ».

S’il y a une notion de Dieu qui a été mal comprise au cours des siècles, c’est bien celle de sa toute-puissance. Longtemps nous avons pensé que Dieu était tout-puissant, omnipotent, omniscient, … comme on le disait dans le temps, c’est-à-dire qu’il peut tout et qu’il sait tout. Et ensuite on a ajouté : « mais ce Dieu tout-puissant vous aime » ! C’est ainsi qu’on a forgé dans nos esprits l’idée d’un Tout-puissant qui nous aimerait ! Or, en lisant les Evangiles, Jésus m’apprend qu’il s’agit plutôt de l’inverse, c’est-à-dire d’un Dieu amoureux qui est tout-puissant ! Ce renversement est capital ! Car l’amour est l’être même de Dieu ! Sa toute-puissance, sa bonté, sa force sont des caractéristiques de cet Amour.

C’est ce que dit très bien le théologien suisse Maurice Zundel que je cite ici tant ses propos sont éclairants : « Dieu est-il Tout-Puissant ? Non, Dieu n'est qu'Amour, ne venez pas me dire qu'il est Tout-Puissant. Dieu est-il Infini ? Non, Dieu n'est qu'Amour, ne me parlez pas d'autre chose. Dieu est-il sage ? Non. Il n’est qu’Amour. A toutes les questions que vous me poserez, je vous dirai : « non, non et non, Dieu n'est qu'Amour ». L'amour n’est pas un attribut de Dieu parmi ses autres attributs, mais les attributs de Dieu sont les attributs de l'amour. C’est l’’amour en Dieu qui est tout-puissant, sage, et infini. Beaucoup de chrétiens posent la toute-puissance comme fond de tableau puis ajoutent, après coup : Dieu est amour, Dieu nous aime. C'est faux ! La toute-puissance de Dieu est la toute-puissance de l'amour, c'est l'amour qui est tout puissant. On entend dire parfois : Dieu peut tout ! Non, Dieu ne peut pas tout, Dieu ne peut que ce que peut l'Amour. Car il n'est qu'Amour. En Dieu, il n'y a pas d'autre puissance que la puissance de l'amour. Qu'est-ce qu'un amour qui est tout-puissant ? C'est un amour qui va jusqu'au bout de l'amour. La toute-puissance de l'amour est la mort : aller jusqu'au bout de l’amour, c'est mourir pour ceux qu'on aime ».

Mais alors, me direz-vous, s’il peut si peu, si parce qu’il n’est qu’Amour, Dieu ne peut que ce que peut l’amour, alors il est condamné à se tenir à nos côtés impuissant devant les malheurs qui nous arrivent, il n’est donc pas aussi puissant que l’affirme notre credo. Comment sortir de ce dilemme ?

Je crois qu’Il est temps de réviser notre notion de toute-puissance ! Que mettons-nous derrière ce mot ? Si c’est l’idée que Dieu peut tout à la manière de nos rois, alors on a du souci à se faire ! En fait, à chaque fois que nous sortons de la sphère de l’amour, nous risquons de défigurer l’image de Dieu. Regardons la Bible : comment Dieu montre-t-il sa puissance ? En entrant en relation avec l’Homme et en lui proposant sa puissance de restauration : Dieu ne cesse d’offrir à l’homme un accueil inconditionnel, un regard bienveillant, une invitation à vivre en abondance, qui permet à l’Homme de rejoindre sa bonté originelle, quels que soient les fardeaux qu’il porte ! Oui le souffle Divin est tout-puissant en ce qu’il est porteur de vie, et qu’il ne cessera jamais d’être offert à tous, sans condition et sans limites, car Dieu ne peut reprendre son amour qui est donné jusqu’à en mourir. Voilà pourquoi, je crois qu’il est préférable de dire que « Dieu n’est pas le tout-puissant que l’on croit », car il n’est tout-puissant… qu’en Amour.

Ainsi, quand vous dites que vous croyez « en Dieu le Père tout-puissant », vous pouvez rajouter dans votre tête : « je crois en Dieu le Père tout-puissant… d’Amour » et pensez à placer la virgule au bon endroit en disant : « je crois en Dieu, le Père tout-puissant d’Amour » car c’est en tant que Père qu’il est tout-puissant, car sa paternité est sans limite !

A ce propos, je me permets cette petite réflexion : Il est évident pour moi aujourd’hui que nous pourrions tout aussi bien dire que Dieu est tout autant Mère que Père. À l’époque où le credo a été écrit (4ème siècle), nous étions dans une société patriarcale et il eut été incompréhensible de penser Dieu comme une mère tant le rôle social des femmes était minoré et non reconnu. Ma réflexion pour penser Dieu ainsi se fonde sur plusieurs passages de la Bible où Dieu est clairement comparé à une mère : je pense (entre autres) à Isaïe et à Osée qui attribuent à Dieu des attitudes très maternelles : Isaïe 49, 14-15 : « Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. » Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. » Et Osée 11, 1-9 : « Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils. Quand je l’ai appelé, il s’est éloigné pour sacrifier aux Baals et brûler des offrandes aux idoles. C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n’a pas compris que je venais à son secours. Je le guidais avec humanité, par des liens d’amour ; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue ; je me penchais vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi : vais-je les livrer au châtiment ? (…) Vais-je t’abandonner, Éphraïm, et te livrer, Israël ? Vais-je t’abandonner comme Adma, et te rendre comme Seboïm ? Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles (utérus) frémissent. Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car moi, je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer. »

Je voudrais ajouter un simple argument à cette invitation à penser Dieu comme une mère, mais il y aurait bien d’autres passages à citer sur ce thème. Le mot hébreu « El-Shaddaï » traduit habituellement par « Dieu puissant », possède, comme c’est souvent le cas dans cette langue, un autre sens qui décrit les seins de la mère et pourrait être entendu comme « le Dieu allaitant » ! Il y a pas moins de 6 textes dans le livre de la Genèse où il est question d’El-Shaddaï (Gn 17,1 ; 28,3 ; 35,11 ; 43,14 ; 48,3 ; 49,25). Dans tous ces passages, il est explicitement question de Dieu comme source de fécondité, de tendresse et de salut. C'est en particulier le cas ici, dans cette bénédiction de Joseph, quand Jacob dit : « Dieu te bénira des bénédictions des seins (Shadaïm) et du ventre (ou de l’utérus) maternel ! » (Gn 49, 25) A propos d'utérus, il est important de remarquer que dans la Bible c'est ce mot précis (raram) qui est aussi utilisé pour évoquer l'amour de Dieu, sa miséricorde, ou sa tendresse. C'est le mot employé par la Bible chaque fois qu'il est question de la miséricorde de Dieu.

Ce sens possible pour « El Shaddaï » a été utilisé depuis l'antiquité par les Rabbins et les Pères de l'Église, mais ce sens a été écarté par certains commentateurs car cela ne cadrait pas avec le patriarcat ambiant de l’époque qui aurait mal reçu un Dieu Mère qui accouche et qui allaite. Mais l’un et l’autre ne s’excluent pas : nous avons besoin de l'aide de Dieu, du Dieu fort, tout-puissant (en Amour). Mais ce Dieu-là est aussi le Dieu qui nous bénit, El-Shaddaï, le Dieu de la tendresse et de la grâce, le Dieu dont la force est d'aimer et de pardonner. Cette notion n'annule pas la puissance du Dieu fort, les deux notions se complètent merveilleusement. Dieu n'est pas seulement Père, il n'est pas non plus seulement Mère, mais il est Père et Mère, comme le dit Saint Augustin dans son sermon sur le Psaume 27 : “ Dieu est un père, parce qu’il crée, parce qu’il appelle à son service, parce qu’il ordonne, parce qu’il gouverne ; il est une mère, parce qu’il réchauffe, qu’il nourrit, qu’il allaite, qu’il porte dans son sein ”.

Pour tenir ces deux dimensions à la fois paternelle et maternelle de Dieu, je vous propose une petite astuce personnelle : quand vous direz le credo, essayez de changer une seule lettre dans votre prononciation : changez simplement le « T » en « D » et dites « je crois en Dieu le Père Doux-puissant » !



 

Je vous propose maintenant de nous intéresser au second terme de ce premier article du credo : « je crois en Dieu (…) créateur du ciel et de la terre ». Si la question de la toute-puissance de Dieu était la plus incomprise, celle de « Dieu créateur » est sans doute aujourd'hui la question la moins bien acceptée par nos contemporains. Beaucoup pensent que si Dieu nous créé, il n'est pas possible que nous soyons vraiment libres. Il faut donc réfléchir sérieusement à cette révélation d’un Dieu créateur qui prenne en compte l’état de la science actuelle (Darwin, Y. Copens, H. Reeves) et notre foi chrétienne éclairée par le travail sur les textes bibliques.

Pour commencer, je voudrais lever un malentendu : quand nous disons que Dieu est « créateur du ciel et de la terre », nous n’affirmons pas comme le pensent les créationnistes que la terre s’est faite en sept jours et que la femme vient de la côte d’Adam, comme cela est écrit dans la Bible. Non, quand nous affirmons que Dieu est créateur du ciel et de la terre, nous disons la raison pour laquelle Dieu nous a créés et non comment il nous a créés. En effet, l’Église s’est ralliée aux thèses de Darwin depuis plus de 50 ans pour expliquer le « comment » de la création. Nous sommes donc invités à lire les récits de création en nous disant que l’auteur n’a pas voulu dire « comment » Dieu a créé l’Homme mais « pourquoi » il l’a créé, en vue de quoi il a créé l’Humain. Et du coup le texte prend un autre sens et devient audible : « Dieu vit que cela était bon » répété 5 fois, et quand il créé l’Homme et la Femme, il est dit : « il vit que cela était très bon ». Les récits de création dans le livre de la genèse ont donc été écrits pour nous dire le vouloir de vie de Dieu, son vœu de bonheur pour tous les Humains, tout simplement parce que c’est bon d’être un humain !

Sachant cela, voici trois repères importants pour penser l’acte créateur de Dieu : (cette fois-ci je m’inspire de François Varillon, un autre théologien jésuite du siècle dernier, que j’aime beaucoup : à ce propos je vous conseille son livre culte : « joie de croire, joie de vivre » qui explique le credo à merveille).

1er repère : Dieu créé au présent : On imagine parfois la création comme une sorte de chiquenaude initiale par laquelle Dieu aurait mis en route tout un processus de développement et le monde continuerait à tourner tout seul et à être conservé dans son existence et dans son mouvement. Dieu se croisant les bras ou remontant de temps en temps le mouvement pour que ça continue de tourner. Personnellement, je pense que Dieu crée le monde autant aujourd'hui qu'au commencement, un peu comme lorsque qu’un enfant veut faire une bulle de savon avec ce petit cerceau dans lequel il souffle, ainsi Dieu par son souffle de vie tient le monde dans son existence, ne soufflant pas trop fort pour que la bulle de savon (notre terre) n’éclate et suffisamment fort pour qu’elle ait une forme. Voilà comment Dieu nous créé, au présent, à ce moment précis où vous lisez ces lignes, Dieu s’emploie à nous créer par le souffle constant de sa vie en nous.

2ème repère : Dieu ne fabrique rien : une fabrication aboutit à un objet tout fait. Or Dieu ne peut pas fabriquer, car l'amour ne fabrique pas. L'amour engendre, ce qui est très différent. je pense que Dieu ne fabrique pas le moindre petit élément du monde, pas le plus mince atome. Il ne peut qu’engendrer de la liberté ! Et le propre de la liberté est précisément de n'être pas fabriquée et de ne pas pouvoir l'être. Nous ne sommes pas fabriqués par Dieu, mais nous sommes mis en genèse, nous sommes mis en état de nous créer nous-mêmes, par nous-mêmes. Car Dieu ne peut aimer que des sujets libres comme lui. En Dieu, l'acte d'aimer n'est pas accessoire, il est son être même. Pour Dieu, exister et aimer, c’est exactement-la même chose. Aimer, ce n’est pas s'imposer, c'est vouloir que l'autre soit lui-même. N'allons pas imaginer l'acte créateur de Dieu comme une volonté d'avoir des satellites autour de lui, surtout pas ! En fait, j’aime dire que Dieu crée par « l'influx de sa contagion bienveillante ». N’avez-vous jamais accueilli la contagion bienveillante d’un homme qui est à la fois un père, un maître et un ami, les trois ne faisant qu'un ? Quelqu’un qui vous donne envie d’exister à votre tour, de lui ressembler, avec la même noblesse d'âme, la même grandeur, la même culture que lui, de telle sorte qu’il est impossible de rester médiocre à ses côtés.

3ème repère : Dieu créé en se retirant : Si je précise un peu plus encore ma pensée, je pourrais dire que l’acte créateur de Dieu est l'acte par lequel il se retire pour n'être pas tout, il s'efface pour laisser surgir des libertés qui ne sont pas lui. Comme le dit très bien le poète allemand Hölderlin : « Dieu a fait l'homme comme la mer a fait les continents, en se retirant ». Dieu est Tout, mais c'est un Tout qui renonce à être tout, car le renoncement est au cœur de l'amour. En fait, quand il s'agit de Dieu, il ne se retire pas de façon spatiale, il reste présent à sa création. Ainsi, on peut dire que la puissance créatrice de Dieu est une puissance de renoncement absolu de soi pour que d'autres viennent à exister eux-mêmes et par eux-mêmes. Quand Dieu crée, il donne le pouvoir à sa créature d'être elle-même par elle-même. La création est l'acte par lequel Dieu fait que les êtres se fassent eux-mêmes, par eux-mêmes. Ainsi je vous invite à penser que Dieu ne créé pas du « tout-fait » mais du « se faisant soi-même ».

Avec ces 3 repères, je vous invite maintenant à penser par vous-même ce que signifie : « je crois en Dieu, le Père créateur ». Pour ma part, quand je dis cela, je dis que je crois en cette présence amoureuse de Dieu Père-Mère en moi, d’un Dieu doux-puissant, intimement présent au cœur de mon être pour y insuffler la vie. Regardez Jésus dans les Évangiles et comment il recréé la femme adultère rien que par son regard, et dans la parabole du père miséricordieux, comment le Père regarde son fils : il ne le regarde pas de façon accusatrice. Il recrée son fils par un regard d’amour qui le remet debout, qui lui rend sa dignité et lui redonne la vie.

L'expérience de l'amour humain me semble bien appropriée pour comprendre l’acte créateur de Dieu. Croyez-vous qu'il soit possible à un homme, dans l'acte même d'aimer, de dire à sa femme : « Chérie je t'aime mais n'oublie pas que je suis supérieur à toi, je suis agrégé de philosophie alors que toi, tu n’as même pas eu ton Bac » ? Croyez-vous que ce soit encore de l'amour ? Un regard qui surplombe ou qui regarde d'en haut peut-il être un regard d'amour ? Quand Jésus lave les pieds des apôtres le soir du Jeudi Saint, il les regarde de bas en haut et c'est à ce moment-là qu'il nous dit qui est Dieu. Nous cherchons Dieu dans la lune alors qu'il est en train de nous laver les pieds. Le lavement des pieds est une leçon d'amour fraternel, bien entendu, mais plus profondément, il est une révélation, un dévoilement de ce qu'est Dieu qui ne peut pas ne pas se situer en bas. C'est impossible, sans quoi nous ne pouvons pas dire que Dieu est Amour. Et c’est par son regard de bas en haut qu’il nous créé ! (au présent). Je t'aime, cela veut dire : « Je suis ambitieux pour toi, je ne veux surtout pas te dominer et étouffer ta liberté, je veux t'éveiller, je veux que ma liberté communie à la tienne, et ce n'est possible que si la tienne existe ».

Il faut bien reconnaître que l’image d’un Dieu qui n’est pas le tout-puissant que l’on croit, qui nous créé par la contagion de son Amour bienveillant, n'est pas celle qui a été privilégiée par l'homme religieux au cours des siècles. Au contraire, l'image d'un dieu guerrier tient une place centrale dans l'archéologie religieuse de l'humanité. Les hommes qui font la guerre peuvent-il avoir un autre dieu qu'un dieu guerrier ? Or Jésus nous a révélé que Dieu n’était pas le Dieu des armées, mais le Dieu désarmé ! Cette folie d’un Dieu désarmé n’est pas facile à accueillir, j’en conviens, on voudrait plutôt garder l’autre, le Dieu qui est puissant comme on connaît, à la manière des hommes, car il est plus rassurant, mais excusez-moi, je crois vraiment que ce Dieu-là n’existe pas ! En revanche, ce Dieu qui n’est qu‘Amour et qui ne peut que ce que peut l’amour est plus fort que nous l’imaginons : n’avez-vous jamais été désarmé devant le sourire d’un enfant, devant le visage d’un nouveau-né ? Voilà qui est Dieu pour moi quand je dis que je crois en Lui, au tout début du credo. On est loin du vieux barbu assis sur son trône et qui nous attend au tournant pour nous faire payer nos méfaits ! Et vous en quel Dieu croyez-vous ?

À vous maintenant d’oser penser par vous-même ce « Dieu, Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre » et d’écrire pour vous même (si vous en avez le temps) ce que vous mettez sous ce 1er article du credo. La prochaine fois, nous nous intéresserons à Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu qui nous dit ce que signifie être vraiment humain et qui est vraiment Dieu !

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