THÉOLOGIE "POUR LES NULS"

 

             
 

    Cette année 2009 : Chrétien ?

(Suite)

 

 

"Jésus de Nazareth est resté vivant pour l'humanité depuis deux millénaires. Qu'est-ce qui lui a valu cette survie ? Qui a sans cesse témoigné pour lui aux yeux des hommes ? Serait-il resté vivant, s'il n'avait existé que par un livre ? N'est-il pas resté vivant parce que, pendant deux mille ans, il a vécu dans l'esprit et le cœur d'une foule d'hommes ? Dans l'Eglise, ou hors d'elle, ou à ses portes, des hommes ont été saisis par lui, en dépit des énormes différences de temps et de lieux qui les séparent. Dans toute leur condition humaine et à des degrés très divers, ils ont été provoqués, ébranlés, comblés par sa parole et son esprit, constituant ainsi, en sa diversité, une communauté de foi."  (Hans Küng)
.

 

8e séquence - L'agir chrétien.

(août 2009)

L'homme ne part jamais de zéro. Non seulement il est déterminé par son milieu, mais il est marqué par son programme génétique et entraîné par ses pulsions. Il appartient obligatoirement à une communauté, à une tradition. Avant lui déjà, des hommes se sont efforcés de vivre dignement  dans des conditions diverses. Des règles de comportement sont transmises par l'homme, par sa parole, ses actions, ses réalisations, ses attitudes. Il ne s'agit pas de vérités générales, mais de comportements qui naissent très concrètement de situations précises, dans lesquelles il y a tension entre la réflexion intellectuelle et l'engagement direct. C'est toujours une morale risquée, dont la fécondité se mesure à ses fruits. Pratiquement, c'est la société qui enseigne à l'individu ce qu'est le bien et qui lui inculque ses normes, ses modèles et ses signes.

C'est pourquoi une éthique, philosophique ou théologique,  ne peut créer une morale ni l'imposer comme obligatoire  à une collectivité. En tant que science, l'éthique théologique peut tracer un cadre et ses limites, écarter des obstacles, mettre au jour des expériences, redresser des préjugés, faire le partage entre le vrai et le faux, entre ce qui est authentique et ce qui est hypocrite en matière de morale. Elle peut contribuer à faire accepter de nouvelles normes éthiques. En assimilant les multiples acquisitions des sciences humaines, elle peut susciter de nouveaux élans, poser de nouvelles questions, offrir de nouvelles possibilités. Mais cette contribution ne peut pas et ne doit pas remplacer la liberté de notre assentiment personnel, la force de notre expérience, la puissance d'une parole convaincante : elle doit bien plutôt les provoquer.

L'homme fera donc bien de tirer profit des acquis et des préceptes de la société, des grandes traditions humaines et religieuses, du trésor d'expérience de nos ancêtres, pour élucider ses propres problèmes, les questions relatives à ses normes, à ses motivations, à l'orientation de sa vie. Mais il n'en demeure pas moins qu'il ne pourra jamais se dérober à la responsabilité personnelle de son agir et de ses principes de vie. Et c'est justement pourquoi il est de la plus grande importance pour lui de décider qui va lui parler, qui va lui dire ce qui est essentiel. Depuis le début de notre étude, nous avons essayé de mettre bien en évidence que le chrétien laisse au Christ le soin de lui indiquer ce qui est décisif en matière de conduite pratique. Mais tous les problèmes sont-ils, pour autant, entièrement résolus en pratique ?

1 - Des normes spécifiquement chrétiennes ?

"Tu honoreras ton père et ta mère, tu ne tueras point, tu ne commettras pas l'adultère, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignages..." Les dix commandements nous viennent du message biblique, mais il sont eux-mêmes des normes transmises par voie humaine. Or ces "dix commandements" de l'Ancien Testament ont joué et jouent encore un rôle essentiel dans la tradition chrétienne.

 * - Pour la morale de l'Ancien Testament déjà, l'élément décisif ne réside pas dans les commandements eux-mêmes, mais dans la foi d'Israël, qui soumet tous les commandements à la volonté du Dieu de l'Alliance. Mais ces commandements ne sont pas tombés du ciel, comme cela, un beau jour. Les exégètes spécialistes de l'Ancien Testament  nous expliquent que les deux rédactions définitives (Exode 34, 28 et Deutéronome 4, 13 ; 10, 4) sont la résultante d'une lente élaboration, au long de plusieurs siècles. Les préceptes de la "deuxième Table" relatifs aux prescriptions sociales remontent aux traditions morales et juridiques des tribus semi-nomades pré-israélites. On leur trouve du reste de nombreuses analogies dans le Proche-Orient. Il a fallu une longue période d'apprentissage, de rodage et d'expérience pour que le Décalogue devienne, dans son fond et dans sa forme, assez universel et concis pour apparaître comme une expression satisfaisante de la volonté de Jahvé.

Ces exigences fondamentales minimales, dont l'origine est antérieure à la foi en Jahvé, ne sont donc pas spécifiquement israélites. Ce qui est spécifiquement israélite, par contre, c'est le fait que ces exigences sont subordonnées à l'autorité du Dieu de l'Alliance qui fait l'objet de la "première Table", celle des devoirs envers Dieu. La nouvelle foi en Jahvé a des effets sur la morale antérieure. Les exigences préexistantes sont désormais présentées comme la volonté de Dieu à l'égard des hommes. Désormais, c'est Jahvé qui par les commandements, veille sur les conditions élémentaires de l'existence humaine : respect des parents, protection de la vie, du mariage, de la propriété et de l'honneur du prochain. . La morale antérieure est désormais intégrée à la nouvelle relation avec Dieu.

Il en résulte une nouvelle motivation de l'attitude morale : la gratitude, l'amour, la vie, l'offre de la liberté deviennent des motifs décisifs. Il en résulte également un nouveau dynamisme dans la vie morale. Les "dix paroles" qui n'étaient que des exigences morales de base, deviennent l'expression d la volonté de Dieu  et acquièrent une autorité absolue. Il en résulte enfin une transparence nouvelle de la réalité morale. Ces commandements, ces interdits qui n'avaient qu'une signification sociale - des règles de vie en société - se chargent d'une dimension religieuse : Dieu lui-même apparaît comme le garant de l'humain.

* - Pour la morale chrétienne, l'élément décisif ne réside pas dans les commandements ou interdits quelconques, mais dans la foi au Christ. C'est à partir de cette foi que tous les commandements sont soumis au Christ et à sa seigneurie. Prenons l'exemple de Paul. Les exigences éthiques qu'il formule dans ses lettres ne sont pas tombées du ciel, ni pour leur contenu ni pour leur forme. Paul a puisé largement ses exhortations dans la tradition grecque et surtout dans la tradition juive. On trouve des listes d'exhortations dans plusieurs épitres. Ces listes sont pour une grande part semblables aux listes qu'on trouve chez Epictète ou chez Sénèque, qu'il a sans doute copié, ou tout au moins imité. Une seule fois il emploie le mot "vertu", mais c'est au sens que lui donnent les Stoïciens. Identique à l'abrégé de l'éthique courante stoïcienne qu'on pourrait résumer en ces termes : "Tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'être aimé et honoré, tout ce qui est vertu et qui mérite l'éloge, voilà ce qui doit compter." (Philippiens 4, 10).

Ce qui est chrétien, ce n'est donc pas le fait que telle ou telle exigence éthique soit proposée. Simplement, pour justifier ces exigences éthiques, Paul fait appel à divers principes supérieurs : le royaume de Dieu, l'appel  à suivre le Christ, le corps du Christ, le Saint-Esprit, l'amour, la liberté, l'être en Christ. Ce qui est donc spécifiquement chrétien, c'est donc le fait que toutes les exigences éthiques sont à comprendre à la lumière de la seigneurie de Jésus-Christ crucifié. Il ne s'agit donc pas seulement de morale. Le don et le devoir coïncident soue le règne de Jésus-Christ. L'indicatif contient déjà l'impératif. Jésus Christ, à qui nous sommes soumis une fois pour toutes dans le baptême et par la foi, doit rester notre Seigneur.

Nous voici donc ramenés au cœur de notre recherche dans cette série de séquences : à la prédication, à l'activité, à la passion, à la mort et à la vie nouvelle du Christ Jésus. C'est pourquoi il était si important de partir de la personne concrète de Jésus-Christ pour déterminer ce qui est chrétien.

2 - Au lieu d'un principe abstrait, une personne concrète.

Il y a donc un lien étroit, non seulement historique, mais réel, entre le message et le comportement chrétiens et la personne du Christ. On peut dissocier la doctrine et la personne, la vie de Platon, le système marxiste de Marx et de sa mort. Mais, s'agissant de Jésus de Nazareth, sa doctrine forme une telle unité avec son destin, sa vie et sa mort, aucun système ne peut rendre compte de ce dont il s'agit réellement, en dehors de sa personne. Non seulement par rapport à sa vie terrestre, mais surtout par-delà sa vie et sa mort. Jésus ressuscité reste en personne le signe vivant que sa cause a un avenir, qu'elle attend notre engagement et mérite que nous la fassions nôtre. Nul ne peut affirmer croire à Jésus vivant sans se déclarer, par des actes, en faveur de sa cause.

C'est ce fait de suivre une personne qui distingue les chrétiens d'autres disciples et adeptes de grands hommes. Pour le chrétien, au centre de tout, il y a cette référence ultime à la personne de Jésus, non pas seulement à sa doctrine, mais aussi à sa vie et à sa mort sur terre et à sa vie nouvelle. Aucun marxiste ou freudien n'en revendiquerait autant à propos de son maître. On peut accepter l'œuvre sans avoir aucun contact avec la personne. Par  contre, on ne peut comprendre le vrai sens des évangiles, de la "doctrine", du message de Jésus, qu'à la lumière de sa vie, de sa mort et de sa vie nouvelle. La doctrine est indissociable de sa personne. Jésus est beaucoup plus qu'un maître : il est en lui-même la personnification vivante de sa cause. Il n'est pas l'objet domestiqué d'un culte de la personnalité comme Marx et Engels dans des systèmes totalitaires. Le Christ vivant est et reste Jésus de Nazareth , tel qu'il a vécu et parlé, agi et souffert. Le Christ vivant n'appelle ni à une adoration sans conséquences, ni même à l'union mystique. Bien sûr, il n'appelle pas non plus à l'imitation servile. Il appelle à le suivre de façon effective et personnelle.

"Suivre" : le Nouveau Testament n'emploie que ce verbe de mouvement. Suivre les pas de Jésus, c'est s'en remettre à lui et à sa voie, et aller son propre chemin - chacun a le sien - d'après ses directives. C'est là notre grande chance. On n'est pas obligés, mais on a le droit de le suivre. Il s'agit d'un authentique appel à une autre manière de vivre. Ce qui importe, c'est cette conformité de vie. La foi chrétienne est une de ces grandes "religions" qui renvoient à un personnage historique précis, pour justifier une certaine conception de la vie, un mode et un style de vie. Par référence à Jésus-Christ, on peut légitimement définir, de façon concrète, un genre de vie, une manière de vivre. Le message chrétien vise non pas seulement des décisions, des actions, des motivations, mais une conception entièrement nouvelle de la vie, une attitude fondamentalement neuve, une transformation radicale de la pensée et du comportement de l'homme tout entier. Et Jésus de Nazareth est lui-même la personnification de ce nouveau way of life.

1 - En tant que personne historique concrète, Jésus possède une extraordinaire richesse expressive. C'est tout autre chose qu'un système purement intellectuel. Les idées n'ont jamais la force émouvante de la vie, l'impact de l'image. Même lorsqu'elles sont précises et simples, elles paraissent hors du réel. L'abstraction a pour conséquences l'uniformité, la rigidité et une relative pauvreté de contenu. En revanche une personne concrète, non seulement suscite le débat, mais provoque également la fantaisie, l'imagination, les émotions. Elle éveille toutes les facultés humaines. Seule une personne vivante, et non pas un principe, peut être attirante, attractive. "Les mots instruisent, mais les exemples entrainent", dit le vieux proverbe latin. La personne donne corps à l'idée, au principe, à l'idéal. Elle les "incarne". C'est pourquoi l'homme n'a pas simplement à assumer un idéal "chrétien" en général, ni seulement à réaliser une forme de vie "chrétienne" en général ; bien plus, il peut donner sa confiance au Christ Jésus et tenter d'orienter sa vie selon ce modèle. Jésus est la vraie "lumière du monde."

2 - En tant que personne historique concrète, Jésus bénéficie d'une force de persuasion face à laquelle les idées, les principes, les normes et les systèmes semblent muets. Les idées, les systèmes n'ont ni parole ni voix. Par contre une personne historiquement concrète peut appeler et interpeller . La raison essentielle qui détermine un homme  à suivre Jésus, c'est d'être interpellé par sa personne, et le chemin qu'il va parcourir ainsi, il le découvre à travers un appel. Même à travers la distance des siècles, un personnage historique peut se faire entendre par personne interposée. Seule une personne, et non un principe a, sur une large échelle, la capacité de faire passer une exigence. Seule une personne peut inviter, engager, inciter. Ainsi donc, par tout ce qu'il est et signifie, Jésus se révèle non seulement comme "la lumière", mais également comme "la parole" de Dieu habitant parmi les hommes.

3 - En tant que personne historique concrète, Jésus montre une possibilité de réalisation, face à laquelle les idées apparaissent comme des idéaux inaccessibles, les normes comme des lois inobservables, les systèmes comme des utopies étrangères à la réalité. Une personne est d'une réalité incontestable. S'il considère la personne historique de Jésus, l'homme sait que sa voie est praticable et praticable jusqu'au bout. Jésus a suivi ce chemin et tu peux, toi aussi, en suivant ce chemin, être libéré. Seule une personne vivante, et non un principe, peut d'une manière aussi large exercer une action stimulante. Ainsi donc, par tout ce qu'il est et signifie, Jésus se révèle pour l'homme, non seulement comme la lumière et la parole, mais comme "le chemin, la vérité et la vie."

3 - L'élément spécifiquement chrétien dans l'éthique.

Vous pourrez passer des jours, des mois et des années à étudier les sources diverses de la musique de Mozart, ses procédés, ses emprunts, ce n'est pas pour autant que vous connaîtrez "le divin Mozart". L'intime de son génie. L'exemple vaut pour toute personnalité humaine. Il en est de même lorsqu'on veut analyser l'éthique spécifiquement chrétienne. On notera les similitudes entre les doctrines philosophiques ou religieuses, les emprunts qu'a fait le christianisme aux morales juives ou grecques, mais quant à la spécificité de l'éthique chrétienne, on ne peut que remonter à la personne concrète de Jésus, reconnu comme le Christ, comme celui qui fait autorité.

On peut souligner le primat de l'universalité de l'amour chez Jésus ; par rapprochement avec l'éthique juive par exemple, on peut faire ressortir la dimension radicale de son théocentrisme, le caractère absolu de la convergence, de l'intensité de sa morale, en dégager la nouveauté ; on n'aura pas pour autant clairement saisi ce qu'il y a de nouveau et d'unique chez lui. Ce qu'il y a de nouveau et d'unique chez Jésus, c'est la totalité dans son unité, c'est Jésus lui-même dans son œuvre. Non seulement le Jésus historique qui annonce, mais le même, mort et ressuscité, qui est désormais annonçant et annoncé.

Tout est donc résumé, condensé en un nom : Jésus Christ. Dietrich Bonhoeffer a exprimé cela d'une manière radicale et définitive. Parlant de ce qui fait le contenu de notre cheminement sur las pas de Jésus, il écrit : "ce n'est rien d'autre que l'attachement à Jésus Christ seul, c'est-à-dire, précisément, la rupture totale de toute programmatique, de toute abstraction, de tout légalisme. C'est pourquoi aucun autre contenu n'est possible, Jésus étant le seul contenu. A côté de Jésus, il n'y a, ici, plus de contenu ; c'est lui seul."

4 - Le modèle fondamental.

D'abord, il nous faut prévenir deux malentendus fréquents.

* Le Jésus historique se signale par sa richesse expressive, sa force de persuasion, l'exemplarité de son œuvre. Mais ces trois caractéristiques n'ont pas, d'emblée, pour tous, une évidence si indiscutable que l'homme ne pourrait plus dire non. Au contraire, aussi bien l'éloquence de sa parole, la force de sa persuasion, l'encouragement de son exemple se manifestent de manière telle que l'homme se voit placé devant une décision claire, libre : la décision de la foi, la décision de croire à ce message, de s'engager pour cette cause, de suivre cette voie.

* Même pour celui qui, dans la foi, s'est décidé en faveur de sa personne, de sa cause et de sa voie, Jésus n'est pas la réponse à tout. La régulation des naissances, l'éducation des enfants, le contrôle du pouvoir, la protection de l'environnement, la régulation du travail à la chaîne, etc., ce sont des choix qui demeurent personnels. Jésus n'est pas un modèle quelconque qu'il suffirait de copier; mais un modèle fondamental à réaliser selon des modalités diverses en fonction du temps, des lieux et des personnes. Les évangiles ne décrivent pas Jésus par des qualificatifs de vertus, mais il est décrit dans ses actions et ses relations. Ce qu'il est se révèle dans ce qu'il fait. Pas question de le mimer ni de le copier. On le suit dans une relation, une analogie avec lui.

Une relation. Jésus détermine et influence la vie et le comportement du croyant non seulement de l'extérieur, mais de l'intérieur. Suivre le Christ n'implique pas seulement une information, mais une formation ; pas seulement un changement superficiel, mais un changement de cœur : le changement de l'homme tout entier. Un homme nouveau, une création nouvelle. Et en même temps, un être unique, original et singulier dans sa vie personnelle. Pas un robot.

Pour résumer, disons que Jésus se présente  en personne comme invitation, appel, incitation pour l'individu et pour la société. Il propose, loin de tout légalisme, des exemples, des actes significatifs, des règles d'orientations, des valeurs directrices, des actes exemplaires, qui sont autant d'invitations, d'exigences et d'incitations. Jésus permet et offre de façon très concrète :

* une nouvelle orientation et attitude fondamentales, une nouvelle conception de la vie, dont il montre lui-même les exigences.
* de nouvelles motivations, de nouvelles raisons d'agir qui peuvent être déduites de sa propre manière de vivre et d'agir. On peut ainsi comprendre pourquoi l'homme doit agir ainsi et pas autrement ; pourquoi il ne doit pas haïr, mais aimer, pourquoi il doit être loyal, généreux et serviable
* de nouvelles dispositions, de nouvelles et solides conceptions, tendances, intentions, qui sont acquises et maintenues dans l'esprit de Jésus-Christ. . Non seulement passagèrement, mais de façon durable. Dispositions à s'engager sans prétention en faveur d'autrui, à se solidariser avec les défavorisés, à combattre les structures injustes. Tendance à la réconciliation, au pardon, dispositions à la joie, à la liberté, à la générosité.

En résumé, pour l'individu comme pour la communauté, Jésus-Christ est en personne, par sa parole, son action et son destin,
- l'invitation : "Tu as le droit de le suivre !"
- l'appel : "Tu as le devoir de le suivre !"
- L'incitation : "Tu as la capacité de le suivre :"
et par conséquent le modèle fondamental d'une démarche nouvelle, d'un style nouveau et d'un sens nouveau pour notre vie.

(A suivre, début septembre)

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